Album
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gendarmerie
L'HISTOIRE Résidence privée d'Alexandrine de Bourbon-Condé, petite-fille de Louis XIV puis maison Deley-Petitjean et gendarmerie Cette maison bourgeoise, propriété de Alexandrine de Bourbon-Condé, petite-fille de Louis XIV, a été vendue à Sieur Leonnard Deley, marchand, le 8 avril 1750. Après diverses occupations, elle a été louée à l’Etat pour abriter le casernement de la brigade de gendarmerie à pied de 1861 à 1980 comme le précise les baux de location retrouvés aux archives départementales de Macon. La maison était composée de bureaux au rez-de-chaussée, de cinq logements familiaux au 1er étage et de neuf chambres au 2ème étage. La cour abritait des écuries, une buanderie commune, deux cabinets d’aisance, un cachot et un puits. Le premier loyer annuel était de 550 francs en 1861. La maison d’angle qui flanque l’ancienne gendarmerie à sa gauche était, au début du XIXe siècle, à Charles Rué : elle passa, en 1867, à l’aubergiste Leboeuf, et fut longtemps à l’enseigne du « Coq d’or ».
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la mairie, l'ecole
Lorsqu’à la Révolution, des paysans de Bourgueil, menés par les frères Pagny, pénétrèrent dans le bourg, ils attaquèrent le château Thésut. Son propriétaire Guillaume S. de Thésut, pour sauver sa vie, dit aux frères Pagny avoir jeté toutes ses richesses dans le puits situé dans la cour de service. En échange de cet aveu, il put s’échapper par la route de Mary. Les frères Pagny se seraient-ils appropriés le trésor ? Ou bien le Sire de Thésut les avait-il bernés ? Actuellement, dans la cour de la mairie-école, le puits, profond de 25 mètres, à margelle circulaire et au fût légèrement évasé, est complété par un bâti supérieur encadrant une porte métallique hermétiquement close. Dans une cour d’école, sécurité oblige. Mais, entre nous, la vérité ne serait-elle pas, comme toujours, au fond du puits ?